Nombre total de pages vues

mercredi 21 mars 2012

les baleines ...



LES ANIMAUX EN DANGER 


Au Canada, on trouve la salamandre pourpre uniquement dans le sud du Québec.  La population totales de cet amphibien compte moins de 1.000 individus adultes, dont la plupart sont menacés par la disparition de leur habitat
Dépourvue de poumons, la salamandre respire par sa peau trés lisse (sans écailles, poils ou plumes) qui laisse passez l'oxigéne.  Pour survivre, elle doit constamment garder sa peau humide.  Elle reste donc toujours à proximité d'un lac ou d'une riviére protégés par un couvert forestier.  En été, elle s'abrite au bord des cours d'eau, sous de grosses pierres aplaties.  En hiver, elle se réfugie dans des cavités souterraines humides ou des sources d'eau non gelée.  Cet amphibien porte de petites rayures entre les narines et les lévres, et parfois entre les yeux et les narines.  Rosâtre, sa peau rougit en vieillissant. Elle commence sa vie sous forme de larve, puis se développe dans l'eau pendant trois à six ans avant de coloniser les berges avoisinantes.
La population de salamandres pourpres du Québec est trés vulnérable aux moindres transformation de son milieu, aux désastres naturels et aux épidémies.
Le déboisement des rives, causé par la construction de routes et de chalets, expose les riviéres aux rayons du soleil. Ce phénoméne provoque une augmentation de la température de l'eau, et par conséquent, une diminution de sa teneur en oxygène.  Les larves meurent alors d'asphyxie.
Toutes les activités qui modifient l'équilibre d'un cours d'eau, comme le pompage ou le déversement d'égouts, nuisent aux chances de survie de la salamandre.
A cause de sa peau très délicalte, elle serait très vulnérable à la contamination de l'eau par les produits toxiques et par les pesticides.  Mais aucune étude n'a encore été réalisée à cet égard.
Presque inconnu au Québec, cet amphibien nocturne trés discret semble n'interesser personne.  Il disparait donc dans l'indiférence



Un grâve danger menace le rorqual à bosse.  En effet, les pays chasseurs (comme la Norvége, l'islande et le Japon) exercent des pressions politiques afin de faire lever le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine,  Dailleurs, l'islande a recommencè à pêcher certaines espèces de rorquals dans ses eaux territorials.
Au printemps, le majestueux rorqual à bosse quitte les mers des Caraibes pour le golfe du Saint Laurent et les côtes des provinces atlantiques.  Il S'y nourrit de krill, de crustacés et d'une variété de petits poissons.
Les observateurs de baleines attendent sa venue avec impatience,  Ils espèrent assiter aux acrobaties aériennes du rorqual. En effet, le cétacé effectue de spectaculaires sauts hors de l'eau, se retourne sur le dos et retombe dans une impressionnante gerbe d'eau.
A l'automne, bien rassasié, le rorqual retourne dans les eaux chaudes des mers des Caraibes pour la période de reproduction.
Aux courts du 19e sièche et au début du 20e, toutes les espèces de baleines ont été victimes d'une pêche intensive. La population mondiale de rorquals à bosse aurait alors diminué de près de 90%.
La surpêche des proiesdu rorqual- les petits crustacés et les petits poissons- crée une grave pénurie alimentaire pour ce cétacé.
La pertubation de son lieu de reproduction par l'industrie pétroliére (les forages, le va-et-vient des pétroliers et les déversement accidentels) affecte grandement la capacité du rorqual à se reproduire.
Les collisions avec de gros navires causent plusieurs décès de rorquals chaque année.  Rappelons-nous le rorqual commun qui s'est échoué près de Contrecoeur en avril dernier, heurté par un bateau qui se dirigeait vers les grands lacs.
Des centaines de rorquals s'emmêlent dans les filets de pêche chaque année.  Incapable de remonter à la surface pour respirer, ils restent emprisonnés sous l'eau et meurent noyés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire